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Rodrigue aime Chimène qui aime Rodrigue.
Mais le père de Chimène gifle le père de Rodrigue. Le premier, fort de ses victoires à la guerre, convoite un poste que le second, homme âgé mais d’expérience,
remporte. Et voilà Rodrigue sommé par son père, Don Diègue, de défendre l’honneur bafoué de leur lignée. L’amour contre l’honneur, l’honneur contre l’amour, un choix cornélien. Ce choix, Rodrigue
l’assumera et tuera le père de Chimène.
Sur scène, un seul comédien pour raconter cette histoire folle, pour nous raconter le Cid de Monsieur Corneille. Point n’est besoin pour le spectateur de connaitre
la pièce, il est là pour nous y téléporter.
Très vite, avec une bonne dose d’humour, il s’empare de (presque) tous les personnages de la pièce et on est embarqué par un tourbillon d’émotions. Avec coeur,
courage, audace, générosité et pas mal d’irrévérence, il s’amuse à tisser alexandrins et prose pour en extraire une saveur toute fraîche, un plaisir renouvellé : le théâtre se
fabrique sous nos yeux, dans ce qu’il a de plus brut.
Un classique vitaminé, où les divagations finissent par rendre un hommage enlevé et drôle à Corneille et où l’on se surprend à donner la
réplique en même temps que le comédien.