LE DETROIT DE MESSINE

Deux couples sur un point de bascule. Une liaison. Un voyage en Sicile. Une soirée karaoké. Une discussion passionnée sur les méduses…

Dans Le Détroit de Messine, deux femmes prennent la parole. Elles sont les autrices et les interprètes de cette partition à deux voix, née de leurs regards croisés sur l’intime, sur l’amour, sur les mensonges bienveillants et les vérités qui blessent.

Elles nous laissent plonger dans leurs histoires, leurs doutes, leurs vertiges. Depuis leur intériorité, elles livrent leurs interrogations, leurs peurs, leurs élans, leurs contradictions, leur folie douce. Le récit est morcelé, fluide, non-linéaire. Nous suivons le fil de leurs pensées, leurs lapsus, leurs non-dits.

Car à quoi bon dire tout haut ce qui risque de faire souffrir — les autres ou soi-même ? À force de vouloir ménager, de fuir les conflits, on développe une communication en creux, une manière d’être au monde pleine d’ellipses et de silences.

 Avec humour, finesse et cruauté tendre, ces deux femmes nous emmènent dans les méandres de leurs affects, là où se jouent les grandes bascules de la vie — souvent dans de petits détails.